Digression, régression, transgression
525 octobre 2012 par audece
Cette semaine aura été enrichissante à plus d’un point. Les avis personnels commencent à fuser avec plus ou moins de délicatesse, révélant une dynamique de groupe.
Nous sommes donc bien au cœur d’un cMOOC, où les interactions (et parfois les altercations) font avancer le schmilblick. Difficile de ne pas se sentir attaqué personnellement, de prendre du recul. J’apprends à gérer les émotions qui viennent parfois, j’apprends à me taire et j’apprends à répondre. Si ce n’était pas explicitement au programme d’ITyPA, il est certain que c’est une leçon importante.
La thématique de réflexion de cette troisième semaine m’a amené à une introspection profonde: du Comment j’apprends à Qui je suis, Quel chemin j’ai parcouru et Où je vais… Bref un programme existentiel. J’ai commencé un billet, sorte de curriculum vitae mais pas uniquement sur le plan professionnel. Bloquée parce que je ne pouvais rendre public cet article par trop personnel, j’ai pratiqué l’art de la digression avec bonheur et sans culpabilité.
Des réflexions à propos du conflit cognitif sur Twitter m’ont rappelé la dissonance cognitive.
Et, soit dit en passant, je préfère de loin l’application des neurosciences à l’éducation qu’au marketing, même si des questions éthiques ne manqueront pas de se poser.
Pour ceux que cela intéresse, un blog de vulgarisation des neurosciences et le la psychologie cognitive.
Au passage également, une carte mentale que j’ai appréciée sur les différentes formes d’intelligence.
Un tweet de Jean Marc Gilliot sur une animation Commoncraft faite par un étudiant m’a lancé sur sa traduction en français. Je suis actuellement un MOOC où j’ai découvert une application de sous-titrage simple et ludique. Vous pouvez consulter ici l’avancée du travail et aussi collaborer, soit en utilisant le logiciel ou en me laissant vos commentaires.
Grâce à ce tweet, j’ai aussi découvert une vrai mine d’or en français.
Je m’intéresse également aux creative commons, logiciels libres, partage du savoir, l’open education et dans cette avancée se pose le problème des nombreuse ressources en anglais, frein essentiel à de nombreux francophones.
Et voilà, pendant que j’écris une nouvelle ressource vidéo arrive à moi!
Il y a un truc marrant que j’ai remarqué dernièrement; en ce moment, lorsque je me pose une question, je ne vais pas toujours chercher la réponse (je limite mes errances). La réponse arrive à un moment ou un autre, généralement via Twitter (bon ben là pour bien faire, il faudrait un Storify…) Vers une “data-sociologie” ? Tour d’horizon des techniques de collecte automatisée de données sur le web | Knowtex via Michel Guillou @michelguillou, qui répond bien au-delà de mes attentes et de mes capacités à une question restée sans réponse : est-il possible de suivre le chemin d’un tweet : RT, réponses, nombre de vues du lien le cas échéant.
Une étude sur les caractéristiques linguistiques des Canadiens complète une question que j’avais posé à Jacques Cool sur le bilinguisme.
Enfin un lien avec 25 outils pour créer une infographie , car même sans compétences graphiques, il me semble essentiel d’aller vers ce genre d’outil.
La question du travail collaboratif, coopératif et/ou participatif (j’ai appris que ce n’était pas la même chose, mais n’ai pas creusé le sujet) se pose de plus en plus au sein du MOOC. Travailler ensemble, oui, mais pour quoi faire et avec quel outil. Il se peut que nous ne trouvions pas la réponse de suite mais au moins l’envie est là.
Donc, comme à mon habitude, je ne me suis pas tenue à mes objectifs mais je sens que j’avance, grâce à certaines personnes en particulier, mais aussi grâce aux questionnements de chacun qui me renvoient à ma propre expérience et humanité.
Je n’ai donc pas réfléchi à comment j’apprenais, mais j’ai appris!
Bonjour Audece,
Et merci pour ces liens si riches … et cette réflexion toute aussi riche. J’aime beaucoup le mélange des cultures, mondes, connaissances que tu présentes enconre une fois. Bonne continuation.
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Merci de ton commentaire; je me demandais si ce n’était pas trop fouillis. Je voulais rendre compte de mes activités en pointant sur les liens sans trop les expliquer, en me disant, les curieux cliqueront. Je pense que la méthode est à améliorer. C’est en fait une sorte de pense-bête journal de bord.
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Il paraît être un fourre-tout indigeste mais c’est ce qui fait son originalité: un compil des outils et chemins pour se faire la main avec Internet. Au fil de l’évolution du cours, je réalise la nécessité d’avoir ou connaître des techniques simples, effcicaces et rapides pour
– téléchargement de données
– constitition d’une banque utile de données
Et ce sont ces outils qui m’interesse pour mieux peaufiner ces cours!
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Oui, c’est ma promenade dans ce vaste monde; je suis ravie qu’elle serve aussi à d’autres. C’est vrai qu’au fur et à mesure que nous avançons dans le cours, nos besoins se font plus précis, aussi en termes de priorité. J’ai découvert votre blog tout à l’heure mais n’ai pas eu le temps de m’y attarder et de lire ce que vous avez écrit. Il est certain que j’y reviendrai très prochainement.
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Dans les outils que j’utilise pour traduire un mot j’apprécie linguee; son intérêt: un moteur de recherche intégré au navigateur et l’exploitation de textes bilingues.
http://www.linguee.fr/francais-anglais/page/about.php
http://www.linguee.fr/francais-anglais/page/tools.php
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